LE CHANTIER DE LA VIEILLE ÉGLISE
Quand le passé devient présent :
La vieille église : Ils montent vers le ciel, les échafaudages… et attendent… Ils attendent les volontaires qui vont refaçonner cet édifice meurtri par les siècles et une histoire tumultueuse.
Depuis le mois de mai 2015, une équipe de prospecteurs et de découvreurs (de 3 à 6 personnes) se retrouve chaque semaine (pour une demi-journée de travail), le lundi matin à partir de 8H30. Passionnés, ils ont procédé aux travaux indispensables à la mise en œuvre des futurs chantiers et ont découvert des indices laissés par l’histoire.
Si cela a commencé par la mise en place des échafaudages, le travail le plus important a été d’effectuer les relevés et les cotations pour l’établissement des plans, afin de restaurer le bâtiment tout en lui conservant les empreintes laissées au cours des siècles.
Le plan détaillé du fenestrage, pierre par pierre, (réalisé par l’un des membres de l’association, tailleur de pierres et Compagnon du Devoir) permettra la restauration de cet élément architectural remarquable
Les différents travaux préliminaires nous ont amené à faire des découvertes intéressantes pour la suite du projet de restauration.
Résultat du décapage des corbeaux d’angle supportant la croisée d’ogive (représentation des 4 évangélistes : le Tétramorphe.
La découverte d’un soupirail inséré dans l’embrasure d’une porte romane reste une interrogation.
La découverte de la porte d’entrée de l’édifice avec des jambages moulurés, témoin de la période “Renaissance” guidera sa restitution.
La découverte d’éléments de frises de décoration sur les voûtes feront l’objet de futures investigations.
20 mai 2016: Évolution du fenestrage
En octobre 2016 débutèrent les travaux de remise en état de l’ex ‘”local employés communaux”.
En juin 2016, nous avons reçu les compagnons du devoir du tour de France, qui collaborent à nos travaux de restauration.
En novembre 2016, nous avons eu la chance d’avoir une quinzaine d’étudiants de l’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ARCHITECTURE DE LYON, qui ont planché durant quatre jours et nous ont présenté cinq concepts pour la future utilisation de ce bâtiment.
En 2017, les poutres du faux plafond ont été déposées, le crépi des murs enlevé, les voutes d’ogives nettoyées. Un nouveau fenestrage mis à jour sera remis en état dans le mois à venir.
A aussi été entrepris le nettoyage de la cloche de la vieille église, démontée en avril 2019 car elle menaçait de s’effondrer sur le toit du chœur. La cloche a retrouvé le lustre de sa jeunesse. Un nouveau support en chêne a été refabriqué, l’originel étant complètement pourri.
Aujourd’hui, après plusieurs études et projets, la future physionomie du bâtiment se dessine.
Dans quelques mois, nous aurons la chance de découvrir le résultat d’années de labeur, et la commune pourra s’enorgueillir de la renaissance de son plus ancien édifice.