LA MÉMOIRE PÉTRIBOCIENNE

LES PROJETS

Ce ne sont pas les projets qui manquent. Depuis la création de l’association, celle-ci n’a eu de cesse de valoriser le patrimoine de la commune de Saint-Pierre de Bœuf.

Que ce soit par d’importants travaux de restauration, comme ceux du plus vieux bâtiment de la commune qu’est notre vieille église, par le souhait de faire découvrir nos vieux métiers, par celui d’emmener nos visiteurs au travers des ruelles du village, ou encore de publier différents ouvrages pour nous plonger dans le passé, les membres de l’association ont ce don d’être un jour maçon, puis terrassier, pour devenir ensuite guide touristique, animateur, acteur ou chanteur, tout ceci au gré des projets qui animent l’association.

Retrouvez sur sa page dédiée, le chantier de restauration de l’ancienne église. Ce projet débuté il y a bientôt dix années arrive aujourd’hui dans sa phase finale. Dans quelques années, l’ancienne église affichera un nouveau visage et se transformera en un lieu de culture et d’exposition.

Un projet que le premier président de l’association, Régis BOUTTET, à l’origine de cette aventure, aurait été fier de voir aboutir.

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Un autre chantier qui arrive lui aussi à son terme, la cabane des Rameaux.

Connue aussi sous le nom de la cabane de la sorcière. Nom hérité de l’imaginaire des enfants de Saint Pierre, qui devaient probablement voir en ce lieu, l’habitat maléfique d’une vile sorcière.

Ces cabanes, aussi appelées Cabotte ou Cabote, sont le reflet d’une vie d’avant, quand les paysans, vignerons partaient aux champs pour la journée. Pas de montre, le clocher du village rythmait les heures, le cheval tenait compagnie en effectuant les travaux viticoles, la plate avec le petit vin local à base de cépages américains suite à la crise du phylloxéra servait à étancher la soif, la gamelle pouvait être réchauffée sur le petit foyer dans la cabane.

Dans cette cabane, une place pour le cheval avec son foin, une place pour le vigneron avec son petit foyer, mais aussi une place pour les produits de traitement dans le placard, soufre, bouillie bordelaise… et parfois sa réserve d’eau, puits ou récupération de l’eau de pluie dans un bachat. Le soir harassé par le travail d’une journée à labourer, sarcler, butter, tailler, lier, le vigneron dormait sur le tombereau ou la charrette.

La plupart de ces cabanes sont construites en pierres de pays, trouvées sur place avec une couverture des toits en tuiles rondes ou plates, d’autres plus récentes sont en moellons de mâchefer, voir en moellons béton, mais pas forcément en meilleur état. Les plus anciennes et les plus chaleureuses sont des cabanes en bois, encore bien vaillantes 100 ans plus tard.

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